Il fait beau, les petits oiseaux chantent dans les arbres, j’ai pris ma serviette de bain et je vais aller prendre un bain de soleil et lisant un bon bouquin, le tout arrosé par un bon petit rosé frais.

Arf…

« La réalité n’est jamais amusante, sans cela tout le monde la dirait » M.AUDIAR.

Il fait moche, quand je vais sortir du boulot, ma voiture sera froide. Il lui faudra un bon 5 minutes pour se réchauffer. Je devrai, pendant une heure, supporter les écarts de conduite de tous les ploucs qui, comme moi, rentreront chez eux après une journée de boulot.

Et après, je vais aller chez un pote. Et après je vais rentrer 2 minutes chez moi pour me changer, prendre une petite douche et retourner chez des amis.

Pour le reste, je ne sais pas encore.

Mais c’est surtout la seconde et je vais fermer mes petits yeux, poser ma tête sur mon gros oreiller et sentir la douce chaleur de ma couette envahir mon corps… Douce et délicieuse sensation !

Mais il faut le mériter, sinon, on fait le steak dans son lit, on se torture l’esprit, et le lendemain, on est tout crevé.

Pas passionnant ce que je raconte hein ?

Aujourd’hui, c’est la première fois que j’ai vu un graveur de DVD en vrai. C’est idiot, mais c’est toujours assez amusant de se dire que cette petite bestiole coûtait une véritable fortune il y a quelques années…

En tout cas, s’il y a bien une chose que les majors du cinéma ou des disques n’ont pas encore bien compris, c’est qu’il est absolument impossible de stopper, voir même de ralentir le phénomène du piratage.

Certain s’évertue à expliquer que cela tue les artistes, d’autres encore que cela ne change pas grand chose….

Moi j’ai un avis beaucoup plus pratique : Le piratage est un manque à gagner certain pour les éditeurs, et donc, par définition et en quantité infinitésimale, pour les artistes.

Mais d’un autre coté, et au vue de l’actualité musicale et cinématographique, je ne vois pas bien en quoi c’est un tord de ruiner les majors.

Loin de moi l’idée de cracher sur elles sans distinctions. Je me dit juste qu’elles ont peut être un peu trop d’argent. Et que pour en avoir encore plus, ne pouvant pas enfermer les artistes et leur imposé de sortir un nouveau disque toutes les semaines, elles produisent de plus en plus d’artistes.

Or les bons artistes, donc susceptible de leur rapporter de l’argent sont rares. D’où la réflexion simpliste : ‘On a qu’a en créer des artistes !’

On prend une blonde filasse et un brun stéroidé, on leur invente une longue histoire d’amitié romanesque. On met des posters partout, on paye les producteurs de show télévisés pour les inviter, voire même consacrer des émissions entières à eux. On les fait chanter en play-back ; aussi bien sur scène qu’en studio. Et voilà, on vend pleins de disques et on gagne plein d’argent !

Quand je dis chanter en play-back, c’est pas toujours du play-back dans le sens littéral du terme, mais vous savez aussi bien que moi qu’une photo ou image peut être modifié à souhait.

Et bien, pour les voix, c’est la même chose. On les transforme, les distords…

Bref on travesti les voix et les images à souhait…

Et notre petit couple cathodique, on leur fait chanter une vingtaines de musiques, sortir deux disques et un concert…

Et dès qu’il commence à avoir un nom connu, hop, on change vite de petit couple avant qu’ils ne demandent des millions d’euro comme salaire.

Appliquez ça dans le monde réel : On monte la star-ac, on matraque le public à coup de pub et de musiques neuronalement reposantes, on organise une tournée, et hop, quand tout est fini, on recommence vite avec d’autre prétendant star et on laisse tomber les autres dans l’oubli.

« Et dire qu’il faudrait que les gens arrêtent d’acheter pour qu’on en vende plus ! » Coluche