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Des espoirs, désépoir...
Quand on parle de sexe ou d'amour, il arrive un certain moment dans la vie ou l'on pense que l'on a tout vu, tout essayé, et qu'on ne veut plus y consacrer une seconde. Mais comme toujours, on y retourne, presque machinalement, jamais sans trop maudire, juste volontaire. En s'y adonne sans grâce ni volupté, c'est ennuyeux à mourir. Et on en ressort un peu plus content, on se remet à espérer. Simplement, sans méchanceté aucune, plus de projet, pas de bavardages, des actes et un peu d'espoir. On y trouve de quoi nous rassasier un moment, nous. Les hommes.

Certaines m'en veulent pour cela. Je ne leurs ai jamais menti pour autant. Depuis ce jour, ou en une seconde mon coeur s'est congelé, il y a huit mois tout pile, je suis las des minauderies et de l'immense pathétisme entourant les relations humaines.

Certaines ne veulent pas voir qu'un homme les dragues, se voilant la face, préférant la compagnie de ceux-là, Oh ! bien sur, pas pour en tirer un quelconque bénéfice, juste parce qu'elles ne veulent pas. Un peu par paresse. Toujours terrorisées à l'idée que ces hommes qui les fixent sans relâche s'aventures, ces si bon amis, qui comprennent tout ce qu'on leur dit. Eux, tant qu'il peuvnet plonger ses yeux dans son corps, ils veulent bien tout comprendre. Préférant l'incertitude à la franchise, elles désespèrent et m'appellent pour pleurer à chaudes larmes dans les bras de celui qui, par un mépris affiché vis à vis de cela n'ira jamais aventurer ses mains sur ce que tant d'autres désirent passionnément. Je m'en fou moi, de leurs histoires, mais elles trouvent toujours en moi une quelconque oreille distraite qui les aidera à mieux supporter leur douleur qu'elles seulent on bien voulu créer. Je l'écoutais assis sur ma chaise, fatigué dans une pénombre qui faisait ressortir ses formes, désirable, je me surprenais a la regarder se tortiller le corps pour mieux expier sa douleur, elle ne les comprenait pas, et ne les comprendra probablement jamais. Jusqu'au jour ou elle s'y refusera et supportera tout. Ce jour là, en donnant naissance à son premier bébé; à coté d'un homme qu'elle n'aimera plus que par habitude, elle mourra un peu plus que les autres jours.

Je le savais, elle aussi. Patiemment, je lui démontrai toute la justesse de mes propos, elle me fixait. Les yeux remplis d'inquiétude, un peu rougis par les larmes. Toujours aussi triste, elle ne comprenait pas, au début, comment je pouvais savoir cela. Je me trouvais insignifiant à ses yeux, même si elle m'assurait du contraire. Moi celui qui l'écoutais, je n'avais plus le courage de me lever et de la prendre dans mes bras, je m'en foutais. Quand la lassitude vous prends elle ne vous lâche plus. Elle me transformait en un être patient et résigné à la consoler, cette lassitude au jolies formes.

Prit d'un accès de franchise je lui ai dit. Elle ne voulait pas l'entendre, au début. Puis, par habitude se mit à l'accepter. Elle était seule responsable. Toujours heureuse de plaire et d'être mis au premier plan. Inconsciemment selon elle, elle avait joué avec l'autre, et ses avances, tardives à mon goût, n'étaient que le reflet de leur petit jeu. Petit jeu que je devais maintenant arbitrer. Moi l'impartial garant de son bonheur déjà compromis. Toujours dans mon fauteuil j'officiais, le plus théâtralement possible, à m'en aller. Elle se glissa dans son lit, doucement en me fixant, m'y invitant. Je le pris dans mes bras, sans rien dire, j'aime ces moments d'infini ou rien n'est à dire. Accablé par la fatigue nous dormîmes comme ça, sans remuer un orteil.

Ce matin, que je suis parti, elle dormait encore, profondément. Belle.

Hier, j'ai vu dans ses yeux noyé par les larmes l'immense désespoir d'un femme, trop tôt plongé dans les affres d'une vie qu'elle n'a pas demandé et qui lui pèse, comme un fardeau. Se remplissant tous les jours un peu plus. Elle venait de le déposer.

Dans l'espoir et son contraire, on naît puceau. Elle venait de le perdre, l'espace d'une soirée, le problème c'est que ça ne dure jamais longtemps. On retourne à tout, volontaire ou juste paresseux. Un peu plus prévenu qu'avant.

En écoutant son coeur, mon oreille posé contre son dos, elle a refait battre le miens.

Elle m'a appelé ce matin, toute guillerette, me remerciant. L'inverse aurait du se produire. Je devrai la remercier de m'avoir redonner un peu d'espoir. Celui de pour aimer à nouveau.

Je venais de passer de long mois à désirer et posséder sans aimer, je venais d'aimer sans désirer pour la première fois. On est ami. On n'en veux pas plus.

J'aimerai en croiser plus. Des comme ça. De vue, rien ne les diffèrent des autres. Pas plus blonde ou brunes. Juste belle et un peu moins conne que la moyenne.

J'en ai trop croisée des connes, les proportions sont justes. Ils y a autant de cons que de connes, juste qu'une jolie conne est plus supportable qu'un con. Faut pas se leurrer, question de pulsions. Et tout le monde les écoutent, ses pulsions. Sans y penser, on leurs confèrent des vertus incroyable, jamais justes mais toujours agréables.

Reste à la trouver, celle là ! Certain désespèrent, mais c'est facile pour tout le monde de remplir son lit. Un coup d'oeil, un peu de bavardage, quelques préliminaire et l'affaire et dans le sac. C'est pratique, mais quand on en veux plus ? C'est moins facile de remplir son coeur. Surtout quand il est tout neuf. A peine servit, deux ans. C'est tout...

Il va falloir refaire confiance, oublier les petites habitudes, ne plus sauter sur tout ce qui bouge, c'est là la vrai difficulté, celle de supporter ce que je trouve si stupide.

Vous n'avez pas un truc qui pourrait m'aider ?
Ecrit par Aniki, le Mercredi 10 Mars 2004, 12:34 dans la rubrique Premiers Pas.

Commentaires :

Curieuse
03-06-04 à 16:27

on dit que ...

l'espoir fait vivre et que l'amour arrive quand on s'y attend le moins...