Pas toujours un émerveillements positif d’ailleurs. Mais qu’importe, j’aime beaucoup observer les gens autour de moi. Sans aucune arrière pensées ou une quelconque forme d’intérêt. Je fais juste attention à l’attitude des gens. Pas aux personnes en elles-mêmes.

Ce week-end, une amie m’a posé l’éternelle question : " Aniki, C’est quoi ton type de femme ? "

Mon type de femme ? Face à cette question, comment ne pas sombrer dans la banalité et dans des description physique aguicheuses… Voire même des questions du genre : Si elle me demande ça, est-ce une façon détournée de me demander si elle me plaît ?

Au risque de passer pour une bête étrange, je ne me suis jamais retourné sur un mannequin au corps de rêve. Ce qui m’intéresse, c’est l’attitude.

Je m’explique ; aussi beau qu’un poisson puisse être, on ne passe pas des années entière à le regarder. Dans le fond, un poisson c’est pas très intéressant à regarder. Surtout si c’est un poisson rouge dans un petit bocal.

Je crois que pour les hommes et le femmes c’est pareil. Le physique est important, et quiconque prétendra le contraire est un imbécile. Il faut une certaine attirance réciproque pour que ça marche.

Rassurer vous messieurs dames, des jolies filles, c’est comme les beau mecs, ça courre les rues !

Mais une fois que je trouve jolie une femme (Je vous épargnerai ma notion de la beauté, cela n’intéresse personne et surtout parce que je ne parviens toujours pas à me l’expliquer…), c’est surtout l’attitude qui me séduit.

Je suis séduis par une personne, pas par un corps. Ayant terminé mes année d’apprentissage de la sexualité, ça fait bien longtemps que je ne refoule plus mes pulsions et j’accepte autant mon coté masculin que féminin, une photo représentant une inaccessible sylphide ne me procure plus aucun fantasme.

Vous imaginez bien que cette explication ne fut pas de tout repos et que les digressions furent nombreuses. Mais le message est passé.

Je ne cherche pas un corps, mais une personne séduisante. A force de sauteries sans lendemains, l’amour physique sans sentiments me lasse et se transforme en routine.

Un cycle de gestes et attentions purement guidés par le plaisir de ma partenaire afin de la faire parvenir au nirvana (Quand ça marche). Découvrant un nouveau corps à chaque fois et ne constituant pas une expérience nouvelle, mais l’application de méthodes connues de tous et sans fantaisies.

Samedi, comme mesure de répression vis à vis d’une journée positionnée sous le signe de l’amour pécuniaire, je me suis livré à une de mes activités préférée : Je me suis posé sous un patio chauffé et j’ai passer ma journée à rêver. Répondant de temps en temps à quelques coup de fil et prétextant une petite forme pour renoncer à tout projet un tant soit peu festif. J’avais envie d’être mélancolique.

Par contre, j’ai fait une belle connerie. Au milieu de mes rêveries, je me suis remis à fumer. Sans y penser, sans même aucun sentiment de culpabilité quelconque. C’est venu comme ça, et je n’ai fait véritablement attention que quand un ami de passage chez moi l’a remarqué.

Malgré cela, mélancolique, je le fut. Et suivant petit à petit les méandres de mes pensées, j’ai sacrifié une journée complète a mon être. Et a son récurent besoin de se reposer.

La journée de dimanche fut déjà bien plus mouvementé, mais aussi intéressante.

Espéreront que la semaine le soit aussi.