C'est dommage d'ailleurs; Imaginez un peu... Un problème, hop au pieu et c'est réglé... Ce serait vraiment super ! La vie ne serait qu'une grande partie de jambes en l'air. Imaginez, une secrétaire veut une augmentation; 'Mais bien sûr ma chère, passer sous mon bureau on va régler le problème'. Bon, ok ! Mauvais exemple !

Mais pas de polémique, il faut savoir remettre les choses en ordre !

L'époque du 'coucher pour mieux bosser' est finie. Au grand regret de certains ( et de certaines aussi tant qu'on y est !). Mais si c'était toujours le cas, tout le monde seraient DRH et on en parlerai plus. CQFD !

J'ai eu, et j'ai toujours, une vie sentimentale mouvementée. Un peu comme tout le monde je suppose. Sauf que comme vous, on se fou pas mal de la vie sentimentale des autres tant qu'elle nous concerne pas directement ou indirectement. J'ai pour principe de ne jamais m'introduire dans la vie des autres; sauf si les circonstances me l'imposent.

J'ai déjà expliqué physiquement mon point de vu à certains malfaisants qui faisaient du tord à mes amies. Et j'ai déjà mis les points sur les I à certaines filles un peu gênante vis à vis de mes amis. Mais pour le reste; les gens font ce qu'ils veulent.

Mais en ce qui concerne mes sentiments, ils ne savent vraiment pas rester en place.Après avoir passé une bonne partie de ma jeunesse à contrôler le trouble que la simple vue d'une jolie fille m'inspirait. Et de temps en temps réussir à poser mes lèvres sur les siennes (Rohh !! Voyons, tout de suite... Un peu de tenue s'il te plaît !) pour enfin pouvoir l'exposer à mes potes. Mi trophé mi insouciance. Découverte grisante des plaisirs de la chair; devenus depuis longtemps maintenant une véritable drogue de laquelle je ne cherche pas du tout à me séparer...

Soirées à explorer tous les recoins d'une intimité offerte à mes caresses de plus en plus assurés. Premiers émois du coeur; souvent par manque des émois du corps. Pas racontable.

Après de longue soirée passé à contempler ce qui fut longtemps comme acquis aux autres mais toujours inaccessible pour moi; multiplication des grandes joies et des petits plaisir. Sentir un autre corps contre le siens, y respirer à pleins poumons les milles et unes odeurs, apprendre à se contrôler et à contrôler l'autre. Innover ou apprendre, montrer ou regarder, diriger ou se laisser faire, apprendre le langage des corps qui s'abandonnent à l'autre pour un plaisir commun. Parfois sensible, parfois plus violent. Toujours recommencer inlassablement.

Une par semaine, tel était ma devise, période macho. Filles objets; exploitation volontaire de leurs corps et bien souvent de leurs coeurs pour mon plaisir. Une forme de tableau de chasse. Je ne regrette rien, juste quelques remords...

J'avais des sentiments uniquement quand c'était leur seul moyen de détruire les remparts qu'elles posaient. Abattre chacune des barrières qu'elles avaient placés entre moi et leurs sous vêtements. Regards jaloux des un, horrifiés des autres. Je fut expert es-baratin-coucheries.

Jusqu'au jour ou elle est entrée dans ma vie. C'était la première qui pleurait dans mes bras. Je l'aimais, je ne pouvais alors lui offrir que du sexe, elle m'a offert l'amour.

Fin terminale, quand elle est partie; j'ai recommencé mes pérégrinations sexuelles, mais j'étais comme un enfants abandonné par ses parents. Seul et un peu paumé.

En elles, je recherchais l'amour perdu. Long apprentissage de la désolation du coeur, en friche.

Jusqu'a son arrivée ! A celle qui nourrit mes rêves et qui me rends pressé de rentrer chez moi. Celle a qui une sourire suffit à me faire oublier toutes les déconvenues d'un monde creux. Celle que je contemple des jours entiers sans jamais me lasser. Celle qui sait me supporter ! Celle qui me fait fantasmer. Celle que j'aime sentir contre moi. Celle qui me fait respirer, ressentir, aimer, vibrer, jouir...

Et elle ose encore dire que c'est elle qui a besoin de moi ?